tapisserie

Lux Miranda

liens ( 1 )

Face à ces univers tourbillonnants scandés de figures embryonnaires, encore tapies dans l’ombre des possibles, nous éprouvons le léger vertige qui naît face à l’immensité qui s’entr’ouvre : rien, encore, n’y est figé.

 

Les compositions sont multipolaires, et leurs éléments, encore à naître. Plutôt qu’un cosmos de formes finies, c’est un champ énergétique en reconfiguration permanente. A ce titre, l’expérience esthétique se double d’une dimension anthropologique : il en va également d’une manière de se rapporter au réel, de s’y abandonner plutôt que d’en tenter le décodage.

 

A la surface des tapis de Lux Miranda, quelque chose advient au visible, bien que sa nature soit encore incertaine ; quelque chose murmure aux sens, tout en se gardant bien de se laisser nommer, saisir ou réifier.

Ingrid Luquet Gad

lire aussi